Conseiller funéraire : Guider les familles à travers le deuil
Le conseiller funéraire joue un rôle crucial dans le secteur des services funéraires. C’est lui qui accompagne et aide les familles endeuillées à planifier et organiser les funérailles.
Quel est le rôle du conseiller funéraire ? Quelles qualités sont requises pour exercer ce métier ? Quelle formation suivre ? Comment se porte le marché de l’emploi, quel salaire peut-on espérer et quelles évolutions s’offrent à vous ? Toutes les réponses se trouvent ici.
Aspect | Détails |
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Résumé de la mission | Le conseiller funéraire aide les familles endeuillées à planifier et organiser les funérailles. Il informe sur les services funéraires disponibles, présente les différentes options, aide à prendre des décisions respectant les souhaits du défunt et de sa famille, et coordonne les différentes étapes des funérailles. |
Compétences nécessaires | Les compétences requises comprennent l’empathie, la compassion, d’excellentes compétences en communication, la rigueur, l’organisation et une connaissance approfondie des réglementations funéraires et des services disponibles. |
Salaire moyen d’un débutant | Un conseiller funéraire débutant peut s’attendre à un salaire brut mensuel moyen d’environ 1 600 €, avec la possibilité de primes supplémentaires. |
Salaire moyen d’un senior | Selon le lieu d’exercice du métier, la rémunération d’un conseiller funéraire senior peut fluctuer entre 1 600 € et 2 600 € bruts par mois. |
Formation nécessaire | Pour devenir conseiller funéraire, il est nécessaire d’obtenir le diplôme national de conseiller funéraire. Cette certification nécessite une formation de 280 heures, comprenant 140 heures de théorie et 140 heures de pratique. Des diplômes de niveau Bac ou Bac+2 (BTS, L2, …) dans les domaines du commerce, de la gestion, etc., peuvent être un plus. Il existe également des formations complémentaires comme le DU de droit funéraire. |
État du marché | Le métier de conseiller funéraire est une profession clé dans le secteur funéraire, avec une demande constante. L’évolution professionnelle peut emprunter différentes voies, souvent déterminées par une formation complémentaire. |
Fonctions et missions
Le conseiller funéraire est un allié précieux pour les familles en deuil. Sa tâche principale est d’accompagner ces familles dans la préparation des funérailles.
Il est chargé de :
- Informer sur les services funéraires disponibles ;
- Présenter les différentes options ;
- Aider à prendre des décisions en respectant les souhaits du défunt et de sa famille.
Le conseiller funéraire orchestre aussi les différentes phases des obsèques, depuis la préparation du corps jusqu’à la cérémonie, en collaborant étroitement avec d’autres professionnels du secteur funéraire. De plus, il gère les aspects administratifs et juridiques liés aux funérailles.
Compétences nécessaires
Plusieurs qualités sont indispensables pour exercer le métier de conseiller funéraire :
- L’empathie et la compassion pour soutenir les familles en deuil dans une période difficile.
- D’excellentes compétences en communication pour expliquer clairement les options disponibles et pour comprendre les souhaits des familles.
- La rigueur et l’organisation pour gérer les nombreux détails liés à l’organisation des obsèques et pour respecter les délais.
- Une connaissance approfondie des réglementations funéraires et des services disponibles pour conseiller efficacement les familles.
Ce rôle exige une excellente communication, beaucoup d’empathie et la capacité à gérer des situations chargées d’émotion avec tact et professionnalisme.
Formation et parcours requis
Le métier de conseiller funéraire nécessite une formation spécialisée pour pouvoir accompagner les familles endeuillées avec compassion et compétence. Le rôle de ce professionnel est complexe, couvrant à la fois des aspects psychologiques, administratifs et commerciaux.
Pour devenir conseiller funéraire, il est nécessaire d’obtenir le diplôme national de conseiller funéraire. Cette certification nécessite une formation de 280 heures, comprenant 140 heures de théorie et 140 heures de pratique.
Les sujets étudiés en théorie comprennent :
- l’hygiène ;
- la législation ;
- la sécurité ;
- la psychologie du deuil ;
- les pratiques et rites funéraires ;
- l’encadrement ;
- les produits ;
- les services ;
- le conseil à la vente ;
- la réglementation commerciale.
La pratique, quant à elle, se fait au sein d’une entreprise, d’une régie ou d’une association habilitée, sous forme de stage.
Une fois la formation théorique et pratique terminée, le futur conseiller funéraire doit réussir un examen pour obtenir le titre officiel. Généralement, il dispose de 12 mois pour suivre cette formation à partir de sa date de recrutement par l’entreprise de pompes funèbres.
Un diplôme de niveau Bac ou Bac+2 (BTS, L2, …) dans les domaines du commerce, de la gestion, etc., peut être un plus pour accéder à cette formation.
Plusieurs institutions proposent la formation nécessaire pour devenir conseiller funéraire, dont le CNFPT, l’IFFPF, Effa Formation, Ceficem, ENAMEF, Nova Formation et Roc Eclerc.
Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances, le DU de droit funéraire, proposé par la faculté libre de droit de Lille, peut constituer une excellente formation complémentaire dans le cadre de la formation continue.
Devenir conseiller funéraire exige donc une connaissance approfondie des multiples facettes du métier, mais cette formation rigoureuse permet aux professionnels de fournir un soutien précieux aux familles en deuil.
Rémunération et opportunités d’emploi
Le salaire d’un conseiller funéraire dépend de plusieurs facteurs, tels que le lieu de travail, la taille et l’organisation de la structure employeuse, ainsi que l’ancienneté du professionnel. Un conseiller funéraire débutant peut s’attendre à un salaire brut mensuel moyen d’environ 1 600 €, avec la possibilité de primes supplémentaires.
Ce salaire peut varier considérablement en fonction des conditions de travail. Dans une carrière, selon le lieu d’exercice du métier, la rémunération peut fluctuer entre 1 600 € et 2 600 € bruts par mois.
Le statut professionnel joue également un rôle important dans la définition du salaire d’un conseiller funéraire. Dans le secteur privé, le salaire est encadré par la convention nationale collective des pompes funèbres du 1er mars 1974, qui stipule le salaire minimum conventionnel pour tous les échelons.
Dans le secteur public, la rémunération est basée sur une grille salariale qui prend en compte l’ancienneté et le grade du professionnel.
Ces chiffres sont basés sur la valeur du point en 2017 et ne tiennent pas compte des différentes primes et bonus auxquels les conseillers funéraires peuvent prétendre, tels que les indemnités de résidence, le supplément familial de traitement, et d’autres avantages propres à chaque collectivité territoriale.
Ainsi, bien que le salaire initial puisse sembler modeste, l’évolution salariale est possible et peut être substantielle, offrant aux conseillers funéraires une rémunération compétitive pour leur dévouement et leur travail de soutien essentiel.
Opportunités de carrière
L’évolution professionnelle d’un conseiller funéraire peut emprunter différentes voies, souvent déterminées par une formation complémentaire. Bien qu’il n’y ait pas d’évolution directe dans ce rôle, le conseiller funéraire a la possibilité de se former et de développer des compétences supplémentaires qui peuvent ouvrir la voie à de nouvelles opportunités.
Le conseiller funéraire offre un soutien crucial aux familles endeuillées. Si ce rôle vous intéresse, ou si vous souhaitez en savoir plus sur le secteur funéraire, consultez notre guide complet des métiers du funéraire pour plus d’informations.
Le conseiller funéraire offre un soutien crucial aux familles endeuillées. Si ce rôle vous intéresse, ou si vous souhaitez en savoir plus sur le secteur funéraire, consultez notre guide complet des métiers du funéraire pour plus d’informations.
Olivier Silberberg
Avec plusieurs centaines de contenus à son actif en tant que Rédacteur web pour Syntax Finance et Rédacteur en chef de Kondoléances, Olivier Silberberg est diplômé du Master de Commerce de l'ESC Pau. Il est également praticien en hypnose et se passionne pour les sciences humaines.
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