Sépulture : un tour d’horizon des options qui s’offrent à vous

Que l’on opte pour une inhumation ou pour une crémation, dans les deux cas, divers modes de sépulture peuvent être envisagés. Ces différents modes de sépulture peuvent être classés en plusieurs catégories, toujours très simples à comprendre.
Sépulture hors-sol ou en pleine-terre ? Dispersion des cendres en pleine nature ou en pleine mer ? Sépulture bâtie ou semi-bâtie ? Dans cet article, nous vous accompagnons pour répondre à tous ces dilemmes qui n’en seront bientôt plus.
Sépulture en pleine terre
Commençons par le mode de sépulture le plus répandu en France actuellement : la sépulture en pleine terre. Il s‘agit tout simplement du cas où le cercueil (ou bien l’urne) est enterré directement sous la terre, dans le cimetière.
Tombe funéraire
Parmi toutes les sépultures en pleine-terre pratiquées en France, la plus commune est la tombe funéraire. On parle de tombe funéraire lorsqu’un cercueil est directement enterré sous terre dans un cimetière. C’est la solution la plus simple lorsque l’on souhaite inhumer quelqu’un.
Cercueil en terrain commun
Le cercueil en terrain commun est un cas particulier de tombe funéraire. Il s’agit du cas où le cercueil est enterré dans le terrain commun, autrefois appelé fosse commune. Cette solution est envisagée notamment en vue de fournir une sépulture digne aux personnes démunies comme les Sans domicile fixe ou les anonymes.
Tombe cinéraire
La tombe cinéraire peut être perçue comme la tombe funéraire, mais pour une crémation. Il s‘agit en effet du cas où l’urne contenant les cendres est enterrée directement sous la terre.
Sépulture par dispersion des cendres
Les cendres peuvent donc être enterrées au même titre qu’un cercueil. Mais elles peuvent bien entendu être dispersées en suivant les volontés du défunt. Dans ce cas, plusieurs solutions sont envisageables.
En pleine nature
Dans le cas où l’on souhaite disperser les cendres seules, on peut avant tout opter pour une dispersion en pleine nature.
Ce type de dispersion peut se faire n’importe où, y compris par voie aérienne. Cela est valable partout, à l’exception des jardins publics et autres voies publiques. Les espaces privés et clos sont également interdits.
En pleine mer
On peut également choisir de disperser les cendres dans l’eau, en particulier en pleine mer. Ici, ce sont les fleuves et les rivières qui sont interdits.
Jardin du souvenir (dans le cimetière)
Une autre solution à envisager consiste à disperser les cendres dans ce que l’on appelle le jardin du souvenir. Il s’agit simplement d’un endroit prévu à cet effet que l’on rencontre généralement dans les cimetières français ou aux abords des crématoriums.
Les interdits
En résumé, on peut disperser les cendres d’un défunt dans beaucoup d‘endroits en France. Il est seulement interdit de le faire sur la voie publique, y compris dans les parcs et jardins publics, ainsi que dans les espaces clos et limités, y compris privés. La dispersion dans les fleuves et rivières est également interdite.
Il est également possible de jeter une urne dans la mer, à condition qu’elle soit biodégradable. On peut parfois aussi l’enterrer dans une propriété particulière sur demande.
Sépulture en tombe bâtie
Pour l’urne contenant les cendres ou pour un cercueil, il est également possible d’opter pour une sépulture en tombe bâtie. Ce type de sépulture se rapproche de la sépulture en pleine-terre. Néanmoins, dans cette configuration, le cercueil (ou l’urne) ne touche pas directement la terre. Ils sont protégés par une cave cimentée.
Cavurne (pour les urnes)
Lorsque l’on enterre une ou plusieurs urnes sous terre en les protégeant de la terre par un espace cimenté, on parle de cavurne. Ce type de sépulture est avant tout pratiqué dans les pays anglo-saxons, mais il est de plus en plus répandu en France.
Caveau (pour les cercueils)
Lorsque l’on enterre un ou plusieurs cercueils sous terre en les protégeant de la terre par un espace cimenté, on parle de caveau. On parle souvent de caveau de famille lorsqu’un caveau a été bâti pour toute une famille, ou de caveau funèbre lorsque le caveau est conçu pour accueillir un seul cercueil.
Sépulture semi-bâtie
Il existe également des sépultures que l’on peut considérer comme semi-bâties.
Fausse case (pour les cercueils)
C’est en particulier le cas pour ce que l’on appelle la fausse case. Il s’agit en réalité d’un cas-limite pour lequel une petite structure cimentée doit être faite pour éviter certains problèmes, en particulier un glissement de terrain. On peut donc voir la fausse case comme un enterrement en pleine terre difficile à mettre en œuvre.
Minitombe (pour les urnes)
La mini-tombe est un genre de tombe cinéraire plus petite. Ce genre de solution est principalement proposé lorsque les cimetières manquent de place. Une mini-tombe peut ainsi être située dans une concession familiale aux côtés de tombeaux funéraires.
Sépulture hors sol
Enfin, il existe un troisième type de sépulture possible en France : la sépulture hors-sol. Il existe des sépultures hors sol aussi bien pour accueillir des cercueils, que pour accueillir des urnes.
Enfeu (pour les cercueils)
En France, la sépulture hors-sol pour les cercueils se nomme donc enfeu. Ce type de structure est le plus souvent réalisé en béton. Il est peu courant dans la moitié nord de la France, mais on peut en rencontrer dans la partie sud du pays.
Columbarium (pour les urnes)
Le columbarium est le type de sépulture construit le plus répandu lorsque l’on souhaite conserver les urnes. On peut trouver des columbariums dans les cimetières, mais également à proximité des crématoriums. Il s’agit de structures généralement décorées, dans lesquelles on trouve des cases destinées à accueillir des urnes.
Vous connaissez maintenant tous les types de sépultures à envisager pour des obsèques. Selon que l’on opte pour une crémation ou un enterrement, les sépultures possibles ne seront pas les mêmes.
Dans tous les cas, le choix devra se faire en respectant avant tout la volonté du défunt, mais aussi tenant compte de certaines contraintes, en particulier financières. N’hésitez pas à consulter notre guide pour choisir sa sépulture pour vous aider.

Olivier Silberberg
Avec plusieurs centaines de contenus à son actif en tant que Rédacteur web pour Syntax Finance et Rédacteur en chef de Kondoléances, Olivier Silberberg est diplômé du Master de Commerce de l'ESC Pau. Il est également praticien en hypnose et se passionne pour les sciences humaines.
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