Le cercueil : une pièce maîtresse lors des funérailles
Afin de rendre un hommage à la mesure de nos sentiments pour le défunt, choisir un cercueil est toujours source de nombreux questionnements. Il s’agit d’un élément central de l’organisation des obsèques, aussi bien lorsqu’il est question d’une inhumation que d’une crémation.
Comment choisir un cercueil et de quels matériaux se compose-t-il ? Combien coûte un cercueil et quelles en sont les différentes formes ? Quelle est la durée de vie d’un cercueil ? On fait le point sur un objet éminemment concret, mais qui revêt un aspect symbolique non négligeable.
Qu’est-ce qu’un cercueil exactement ?
Commençons notre étude en nous penchant sur l’aspect purement pratique d’un cercueil.
Quelles sont ses propriétés ?
Très concrètement, le cercueil est un coffre, le plus souvent en bois, dans lequel on place le corps d’un défunt avant de l’enterrer ou de l’incinérer. On parle alors de mise en bière.
Celui-ci doit pouvoir être scellé, puis se décomposer dans le sol ou être brulé intégralement lors d’une crémation.
Selon les circonstances du décès, un cercueil peut avoir d’autres propriétés, notamment le fait d’être parfaitement hermétique en cas de décès à l’étranger ou de décès des suites d’une maladie contagieuse.
Quelles sont ses origines ?
Les origines du cercueil sont très anciennes. Le terme vient du mot « sarcophage », qui signifie étymologiquement « mangeur de chair ».
L’utilité est en effet la même pour les deux objets, à la différence près qu’un sarcophage est pensé pour durer tandis qu’un cercueil est pensé pour se décomposer sous terre ou par le feu.
Cet objet existait déjà dans la haute antiquité, mais son utilisation était alors extrêmement rare. À cette époque, un simple linceul était généralement utilisé.
La démocratisation du cercueil est apparue au tout début du 19e siècle en occident (en 1801 à Paris). Cet outil est devenu essentiel lorsque les cimetières ont été placés en périphérie des villes, alors qu’on prenait conscience du caractère souvent contagieux des maladies mortelles.
Pourquoi le cercueil est-il obligatoire ?
Le cercueil est obligatoire en France avant tout pour des raisons sanitaires :
- Comme nous le disions, la boîte fermée hermétiquement empêche avant tout la propagation des virus et autres bactéries.
- Ensuite, son utilisation facilite tout simplement le transport du corps, autrement appelée levée du corps, juste avant l’inhumation ou la crémation.
- Enfin, le cercueil répond à des besoins collectifs d’allègement du processus de deuil. Il permet notamment de pouvoir dire au revoir au défunt en suivant un rite qui ne soit pas trop difficile à supporter, en particulier grâce à la présence du couvercle.
Quels sont les éléments obligatoires ?
Pour pouvoir être appelé cercueil, l’objet doit répondre à de nombreuses caractéristiques strictement encadrées par la loi :
- Son épaisseur doit être au minimum de 22 mm d’épaisseur pour une inhumation. Pour une crémation, l’épaisseur doit être de 18 mm au minimum.
- Il doit être fabriqué à partir de matériaux biodégradables. Le plus souvent il s’agit de bois, mais il peut s’agir d’autres matériaux, en particulier de carton, à condition que cela ait été approuvé au préalable par le ministère de la santé.
- Le couvercle doit être équipé d’une plaque d’identification avec le nom de la personne, sa date de naissance et la date de décès.
- Il doit être composé d’une garniture étanche.
- Il doit être muni de quatre poignées au minimum.
Acheter un cercueil
Acheter un cercueil n’est jamais simple. Il s’agit d’un achat inhabituel qui survient à un moment forcément difficile. Il est parfois complexe de poser ouvertement certaines questions au personnel des pompes funèbres.
Voici donc ce qu’il faut savoir.
Combien ça coûte ?
Le cercueil est une part importante dans les frais d’obsèques. Bien entendu, les tarifs peuvent grandement varier, en particulier selon les matériaux utilisés pour le bois et les finitions. La forme choisie peut également affecter le prix.
Les entreprises de pompes funèbres ont le droit de fixer librement leurs prix. Il peut donc être utile de comparer les tarifs, qui plus est lorsque l’on manque d’argent.
Pour vous donner un ordre d’idée, voici les prix à envisager :
- Les cercueils d’entrée de gamme, notamment ceux en carton ou en pin, coûtent entre 350€ et 600€.
- Les cercueils de milieu de gamme, par exemple en chêne, coûtent entre 600€ et 1 400€.
- Enfin, il faut savoir que les modèles les plus qualitatifs peuvent coûter bien davantage, parfois même au-delà de 5 000€.
Quel est le premier prix d’un cercueil ?
Les cercueils les plus abordables sont les modèles en carton prévus pour les crémations. Dans ces cas-là, il est même possible d’en trouver certains à moins de 350€.
Les versions en bois prévues pour les inhumations les plus abordables sont, comme nous le disions, les modèles en pin. Il est possible d’en trouver aux alentours de 300€, à la condition bien entendu que le reste des équipements soient réduits au strict minimum.
Choisir un cercueil
Pour choisir un cercueil, vous pouvez vous poser plusieurs questions en procédant pas à pas.
Quels sont les différents types de cercueil ?
Il faut d’abord savoir qu’il existe différents types de cercueils, plus ou moins répandus et populaires :
- Le modèle le plus répandu en France est le cercueil dit « parisien ». Son couvercle est plat et il épouse une forme à six côtés.
- On trouve également des « tombeaux », dont le couvercle est rehaussé.
- Le modèle dit « lyonnais » est en forme de trapèze et son couvercle est rehaussé.
- Le modèle dit « sarcophage » est rectangulaire et son couvercle est plat.
Enfin, on voit souvent dans les films, mais rarement en France, des cercueils « coffres », ou « cercueils américains ». Particulièrement imposants, ils se reconnaissent facilement par le couvercle s’ouvrant en deux parties.
Quels matériaux ?
Un cercueil peut être fabriqué à partir de différents matériaux, principalement du bois ou du carton, mais d’autres possibilités existent.
Voici les principaux matériaux à envisager :
- Le bois massif est la solution la plus souvent envisagée en France. Il peut s’agir de bois tendre comme le pin ou l’épicéa, de bois plus dur comme le chêne ou l’érable, ou bien encore de bois précieux, notamment l’acajou ou le noyer.
- Pour une solution plus économique, on peut aussi envisager du bois en contreplaqué.
- Le carton n’est possible que dans le cas d’une crémation.
- Enfin, on peut opter pour un cercueil en panneaux de fibre, en panneaux de particules, ou bien encore en composé mixte de cellulose (carton) et de bois.
Quelle couleur ?
Il faut avant tout savoir qu’aucune règle n’existe concernant la couleur d’un cercueil. Il est donc tout à fait possible de laisser parler son imagination, ses sentiments, et la personnalité du défunt ici :
- Les couleurs les plus généralement choisies sont la couleur du bois, qu’elle soit brute ou légèrement vernie.
- Le blanc, le gris et le noir sont d’autre solutions un peu plus originales mais néanmoins sobres.
- Enfin, rien ne vous empêche de choisir une couleur plus vive et marquante.
En optant pour la couleur naturelle du bois, on opte avant tout pour la sobriété et l’élégance. Choisir une couleur aura une connotation hautement symbolique. Le noir renvoie bien entendu au deuil et à la perte, tandis que le blanc renvoie plutôt à l’espoir et à la pureté.
Les autres couleurs évoquent des souvenirs plus personnels, propres aux défunts et à sa relation avec ses proches.
Quelle durée de vie ?
La durée de vie d’un cercueil varie selon les matériaux utilisés et le type de sépulture.
Ainsi, les cercueils placés en pleine terre dureront moins longtemps que les cercueils placés dans un caveau familial ou collectif.
Mais même sous terre, un bon cercueil peut durer une cinquantaine d’années. C’est le cas par exemple lorsque l’on opte pour un cercueil de qualité en chêne.
Pendant la cérémonie
Qui porte le cercueil ?
Le plus souvent, ce sont les employés des pompes funèbres qui ont pour rôle de porter le cercueil. Mais il est tout à fait envisageable qu’un ou plusieurs membres de la famille portent le cercueil. Mieux vaut malgré tout bien se renseigner avant, et suivre un brief de la part de l’équipe de pompes funèbres pour éviter les erreurs.
Comment porter un cercueil ?
Le portage de cercueil suit en effet une marche à suivre précise. Généralement, quatre personnes s’occupent de porter le cercueil.
Pour bien porter un cercueil, il faut avant tout garder en tête que cet objet est particulièrement lourd et qu’une synchronisation des gestes est nécessaire.
Comme nous le disions, mieux vaut se préparer en amont si l’on souhaite porter le cercueil d’un proche lors de la cérémonie. Parlez-en aux services de pompes funèbres.
Comment le cercueil est-il enterré ?
Il existe deux manières principales d’enterrer un cercueil après la cérémonie :
- On peut tout d’abord opter pour une inhumation en pleine terre. Il s’agit, comme son nom l’indique, de déposer le cercueil directement au contact de la terre après avoir creusé un trou réglementaire dans un cimetière.
Dans ce cas, aucune fondation ni infrastructure n’est nécessaire. Le plus souvent, une tombe ou une stèle sont placées à cet endroit pour indiquer l’endroit où se trouve le cercueil et permettre aux proches de se recueillir plus facilement.
- Il est également possible d’inhumer le cercueil en le déposant dans un caveau. Il s’agit dans ce cas d’une petite cave ou d’une fosse maçonnée, et donc protégée et résistante. Ce processus est notamment utilisé lorsqu’il s’agit d’une concession funéraire familiale ou collective.
Après la cérémonie
Est-il possible d’ouvrir le cercueil ?
Dans l’immense majorité des cas, un cercueil est conçu pour être scellé de façon définitive et souvent même hermétique.
Théoriquement, il est toujours possible d’ouvrir un cercueil scellé… Mais cela est extrêmement rare, surtout après la mise en terre. Cela n’arrive que lorsqu’une ouverture a été jugée nécessaire pour les besoins d’une enquête, afin de connaître par exemple les circonstances d’une mort, ou de vérifier l’identité du cadavre.
Un cercueil doit également être scellé hermétiquement en cas de rapatriement. Dans ce cas, l’ouverture est impossible même si des discussions sont actuellement en cours.
Combien de temps dure la décomposition du corps ?
Le temps de décomposition d’un corps varie selon plusieurs paramètres, en particulier :
- le type de cercueil et son matériau ;
- son caractère hermétique ;
- le type d’inhumation (en pleine terre, en caveau…).
Un corps placé à l’air libre se décompose très rapidement. Le corps devient ainsi un squelette en un mois environ, et le squelette lui-même se décompose en 2 à 3 ans seulement.
Bien entendu, un corps placé dans un cercueil se décompose plus lentement.
Un cercueil en bois inhumé en pleine terre ne protégera pas le cadavre très longtemps. Mais avec un caveau, la durée s’allonge considérablement.
Dans ce cas, aucun insecte ni autre animal ne peut accélérer le processus. Le corps subit donc une décomposition purement chimique qui peut durer plus de dix ans.
Enfin, la crémation permet de réduire le corps en cendre en 1h30 en moyenne.
Est-il possible de se réveiller dans son cercueil ?
Certains faits-divers ont pu vous inquiéter par le passé… La peur de se réveiller dans son cercueil est ainsi assez répandue.
Pourtant rassurez-vous, se réveiller dans son cercueil est tout simplement impossible, et ce, pour plusieurs raisons :
- En cas de décès, un certificat de décès établit que la mort est permanente. Un médecin compétent prend alors toutes les précautions nécessaires pour s’assurer que la mort est bel et bien définitive et qu’il ne s’agit pas d’un coma profond.
- Il est vrai qu’il peut arriver qu’une personne considérée comme morte se réveille en sursaut… Mais cela ne peut se produire que dans les minutes qui suivent le constat de décès. En effet, un cerveau non irrigué par le sang ne peut tenir que quelques minutes.
- Même lorsqu’une personne se « réveille » après avoir été jugée morte, elle ne peut pas survivre et meurt immédiatement après, car les séquelles de la mort cérébrale auront été trop importantes.
À la fois objet très concret et hautement symbolique, le cercueil est d’une importance cruciale lors des obsèques.
Pour bien choisir un cercueil, la question du budget sera malheureusement souvent centrale… Ensuite, selon le type de sépulture, on choisira une forme et un matériau. Rassurez-vous : en étant bien entouré (notamment par les services de pompes funèbres) toutes vos questions trouveront rapidement des réponses.
Il existe plusieurs types de cercueils qui diffèrent par leur forme, leur taille, leur matériau et leur style. Voici une liste des types les plus courants :
- Cercueil en bois massif : il s’agit d’un cercueil fabriqué à partir de bois massif, tel que le chêne, le noyer ou le pin.
- Cercueil en bois plaqué : ce type de cercueil est fabriqué à partir de bois plaqué, ce qui signifie que des feuilles de bois sont collées sur une base en bois moins coûteuse.
- Cercueil en métal : ce type de cercueil est généralement fabriqué en acier inoxydable, en bronze ou en cuivre. Les cercueils en métal sont souvent plus chers que les cercueils en bois.
- Cercueil en carton : il s’agit d’un cercueil fabriqué en carton recyclé. Les cercueils en carton sont souvent moins chers que les cercueils en bois ou en métal, et ils sont également plus écologiques.
- Cercueil pour enfant : les cercueils pour enfants sont généralement plus petits que les cercueils pour adultes et sont souvent décorés avec des motifs pour enfants.
- Cercueil sur mesure : il est possible de fabriquer un cercueil sur mesure pour répondre aux besoins et aux souhaits spécifiques du défunt ou de sa famille.
Pour une crémation, il est recommandé de choisir un cercueil spécialement conçu pour la crémation, appelé également cercueil crématoire ou cercueil d’incinération. Ces cercueils sont fabriqués avec des matériaux combustibles, tels que le bois naturel non verni, le carton ou le bambou, pour permettre une combustion complète et rapide lors de la crémation.
Voici quelques options courantes pour les cercueils de crémation :
- Cercueil en bois non verni : il s’agit d’un cercueil en bois naturel non traité, qui peut être décoré avec des poignées en métal ou en bois.
- Cercueil en carton : fabriqué à partir de carton recyclé, ce type de cercueil est généralement moins cher que les cercueils en bois ou en métal, et est également plus écologique.
- Cercueil en bambou : les cercueils en bambou sont de plus en plus populaires pour les crémations, car ils sont respectueux de l’environnement et esthétiquement agréables.
Les normes funéraires peuvent varier d’un pays à l’autre et d’un établissement de crémation à l’autre. Il est donc préférable de consulter les règlements locaux en matière de crémation et de cercueils avant de faire un choix.
Pour une inhumation, les cercueils les plus couramment utilisés sont les cercueils en bois massif. Voici quelques options courantes pour les cercueils d’inhumation :
- Cercueil en chêne : le chêne est un bois dense et dur, qui peut être teinté ou laissé dans sa couleur naturelle.
- Cercueil en noyer : le noyer est un bois dense et dur, avec une couleur marron foncé riche.
- Cercueil en pin : le pin est un bois plus léger et moins cher que le chêne ou le noyer, qui peut être teinté ou laissé dans sa couleur naturelle.
- Cercueil en acajou : l’acajou est un bois brun-rougeâtre riche, souvent utilisé pour les cercueils haut de gamme.
- Cercueil en bois plaqué : il s’agit d’un cercueil en bois plaqué avec des feuilles de bois plus coûteuses, telles que le chêne ou le noyer, pour donner l’apparence d’un cercueil en bois massif, mais à un coût moins élevé.
Certains cimetières ont des règles et des réglementations sur les types de cercueils autorisés pour l’inhumation. Il est donc important de vérifier les exigences locales avant de prendre une décision finale.
La durée de vie d’un cercueil dépend de plusieurs facteurs, tels que le matériau utilisé, les conditions d’entreposage et l’environnement dans lequel le cercueil est enterré. En général, les cercueils en bois massif peuvent durer de 10 à 20 ans, voire plus longtemps si les conditions sont favorables.
Les cercueils en métal, tels que ceux en acier inoxydable, en bronze ou en cuivre, sont souvent plus durables que les cercueils en bois, et peuvent durer jusqu’à plusieurs décennies, voire plus longtemps.
La plupart des cercueils sont conçus pour être des conteneurs temporaires pour le corps, et ne sont pas destinés à durer indéfiniment. Les cercueils peuvent se dégrader avec le temps, en raison de l’exposition à l’humidité, aux insectes ou aux éléments naturels.
Jeter une fleur sur un cercueil est un geste symbolique qui a une signification différente selon les cultures et les traditions. En général, c’est un moyen de dire adieu et de rendre hommage à la personne décédée.
Voici quelques-unes des significations courantes de jeter une fleur sur un cercueil :
- Dernier hommage : jeter une fleur sur le cercueil, c’est rendre un dernier hommage à la personne décédée.
- Souvenir : une fleur peut symboliser un souvenir de la personne décédée, un rappel de l’amour et du respect que l’on lui porte.
- Paix : jeter une fleur sur le cercueil peut également signifier qu’on souhaite que la personne décédée repose en paix.
- Respect : c’est aussi une façon de montrer son respect envers la personne décédée et sa famille.
- Espoir : dans certaines cultures, jeter une fleur sur le cercueil peut symboliser l’espoir d’une vie après la mort ou d’une réincarnation.
En fin de compte, jeter une fleur sur un cercueil est un geste personnel et émotionnel, et sa signification peut varier en fonction de la personne qui le fait et des circonstances entourant la mort de la personne.
Non, il n’est généralement pas possible de disposer plusieurs corps dans un seul cercueil. Chaque cercueil est conçu pour contenir un seul corps, et les cercueils sont dimensionnés en fonction de la taille et de la forme du corps.
Disposer plusieurs corps dans un même cercueil est illégal dans la plupart des pays, car cela pose des risques pour la santé publique et peut être considéré comme un manque de respect pour les défunts et leurs familles.
Il existe cependant des exceptions à cette règle, notamment dans certains cas de mort fœtale ou infantile, où il est parfois possible de disposer plusieurs corps dans un même cercueil. Dans ces situations, on demande généralement le consentement et la supervision de la famille et des professionnels de la santé. Néanmoins, cela reste une pratique rare et exceptionnelle.
Il existe trois types d’inhumation pour un cercueil :
- L’inhumation en pleine terre : c’est la méthode d’inhumation la plus courante, où le cercueil est enterré directement dans le sol du cimetière. Le cercueil est placé dans une fosse funéraire qui a été creusée à l’avance et recouverte de terre une fois l’inhumation terminée.
- L’inhumation en caveau : cette méthode implique la construction d’un caveau en béton ou en maçonnerie dans lequel le cercueil est placé. Le caveau est ensuite scellé pour protéger le cercueil de l’eau et de l’humidité. Lorsqu’un autre membre de la famille décède, le cercueil est placé dans le même caveau.
- L’inhumation en columbarium : cette méthode est utilisée pour les urnes funéraires plutôt que pour les cercueils. Les columbariums sont des structures en béton ou en pierre qui contiennent des niches où les urnes sont placées. Ils peuvent être installés à l’intérieur ou à l’extérieur et sont souvent situés dans des cimetières ou des jardins commémoratifs.
L’ouverture d’un cercueil est une question délicate et sensible, qui doit être abordée avec respect et dignité envers la personne décédée et ses proches. Il est courant que les cercueils ne soient pas ouverts avant une certaine période de temps après l’inhumation, souvent pendant une période de 5 ans.
Cette période de 5 ans est souvent liée à la période de décomposition naturelle du corps dans le sol. En général, le processus de décomposition prend du temps et peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que la composition chimique du sol, la température et l’humidité. Au bout de 5 ans, la plupart des corps se sont décomposés de manière significative, ce qui réduit les risques d’exposition à des agents pathogènes ou à des odeurs désagréables.
Il est également important de respecter les souhaits et les croyances de la famille de la personne décédée, qui peuvent avoir des pratiques funéraires spécifiques concernant l’ouverture des cercueils. Certaines religions, par exemple, peuvent interdire l’ouverture des cercueils après l’inhumation.
Choisir un cercueil pour un être cher peut être une tâche difficile et émouvante. Voici quelques conseils pour vous aider à faire un choix éclairé :
- Déterminez votre budget : Les cercueils sont disponibles dans une large gamme de prix, et il est important de déterminer votre budget avant de commencer vos recherches.
- Considérez les goûts et les souhaits de la personne décédée : Si la personne décédée a exprimé des souhaits spécifiques en matière de funérailles ou de cercueil, essayez de les respecter autant que possible. Sinon, prenez en compte leurs goûts et leurs préférences personnelles.
- Vérifiez les règlements du cimetière ou du crématorium : Les cimetières et les crématoriums ont souvent des règles spécifiques concernant les cercueils. Assurez-vous de vérifier ces règles avant d’acheter un cercueil.
- Tenez compte de la taille et de la forme : Les cercueils sont disponibles dans une variété de tailles et de formes, et il est important de choisir un cercueil qui convient à la taille de la personne décédée.
- Pensez à la durabilité et à la qualité : Les cercueils sont fabriqués à partir de différents matériaux, tels que le bois, le métal et le carton. Assurez-vous de choisir un cercueil de qualité qui répondra aux exigences du cimetière ou du crématorium et qui durera longtemps.
- Prenez en compte l’esthétique : Les cercueils sont disponibles dans une grande variété de styles et de designs, allant des plus simples aux plus élaborés. Choisissez un cercueil qui reflète la personnalité et les goûts de la personne décédée, ainsi que vos propres préférences.
- Demandez l’aide d’un professionnel : Les entreprises de pompes funèbres ou les conseillers funéraires peuvent vous aider à choisir un cercueil qui convient à vos besoins et à votre budget.
En fin de compte, le choix d’un cercueil doit être fait avec respect, sensibilité et réflexion. Prenez le temps de réfléchir à vos choix et n’hésitez pas à demander de l’aide si nécessaire.
Le premier prix d’un cercueil peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que le type de matériau, la taille, la qualité et la conception du cercueil, ainsi que la région où vous vous trouvez. En général, les cercueils en carton ou en fibres de bois pressées sont les moins chers, avec des prix allant de quelques centaines d’euros à plus d’un millier d’euros.
Cependant, il est important de noter que les prix des cercueils peuvent varier considérablement en fonction des régions et des fournisseurs. Contactez plusieurs entreprises de pompes funèbres ou fournisseurs de cercueils et comparez les prix et les options disponibles dans votre région.
Il existe plusieurs solutions pour un enterrement écologique, mais voici quelques-unes des options les plus respectueuses de l’environnement :
- L’inhumation naturelle : Cette méthode consiste à enterrer le corps sans cercueil ni produit chimique, directement dans la terre. Le corps est enveloppé dans une toile biodégradable et placé dans une fosse peu profonde. Cette méthode permet au corps de retourner à la nature plus rapidement.
- L’inhumation en cercueil écologique : Certains cercueils sont fabriqués à partir de matériaux écologiques, tels que le bois de récupération, le bambou, le carton recyclé, ou encore la fibre de lin. Ces cercueils sont biodégradables et se décomposent plus rapidement que les cercueils traditionnels.
- La crémation avec cercueil écologique : La crémation est une méthode écologique, car elle ne prend pas beaucoup d’espace physique et ne nécessite pas l’utilisation de produits chimiques. L’utilisation d’un cercueil écologique en bois non traité ou en carton recyclé peut rendre cette option encore plus respectueuse de l’environnement.
- La promession : Cette méthode est similaire à la crémation, mais utilise une technologie spéciale qui congèle le corps et le brise en petits morceaux qui sont ensuite séchés. Les restes sont ensuite placés dans un sac biodégradable et enterrés dans la terre.
- L’aquamation : Cette méthode utilise de l’eau chaude, des alcalis et des acides pour décomposer le corps de manière écologique. Les restes sont ensuite placés dans un sac biodégradable et enterrés.
Chaque méthode d’enterrement a ses avantages et ses inconvénients en termes d’impact environnemental, de coût et de tradition.
Olivier Silberberg
Avec plusieurs centaines de contenus à son actif en tant que Rédacteur web pour Syntax Finance et Rédacteur en chef de Kondoléances, Olivier Silberberg est diplômé du Master de Commerce de l'ESC Pau. Il est également praticien en hypnose et se passionne pour les sciences humaines.
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