Organiser des obsèques : le Guide complet (2023)
Chapitre 1 : Organiser la cérémonie de A à Z
Lorsqu’on en vient à choisir ce qu’il adviendra de notre corps après le décès, la réflexion soulève souvent de nombreuses questions. Pourtant, ce dilemme reste binaire. D’un côté, l’inhumation (plus communément appelée enterrement). De l’autre, la crémation (souvent appelée – à tort d’ailleurs – incinération).
Tel est le tout premier choix à faire pour la famille lorsqu’un décès survient, à moins que le défunt ait déjà tranché de son vivant (auquel cas il aura précisé sa décision dans un contrat obsèques). Dans le cas inverse, comment choisir et selon quels critères ? Sans plus attendre, voyons cela en détails.
Quels sont les critères décisionnels ?
Quel que soit votre choix, ce dernier sera probablement motivé par un ou plusieurs des critères suivants :
- Le sens du respect. Évidemment, le premier élément de réflexion est celui du respect au défunt. Comment lui rendre hommage au mieux ? C’est aux proches que revient de répondre à cette question.
- Les traditions. Selon l’histoire de la famille et/ou de la région, certaines traditions peuvent s’imposer de facto.
- Les croyances. Religion, spiritualité… La décision ne dépend pas que des éléments les plus rationnels et cartésiens. La croyance a donc bien sa place dans votre réflexion.
- L’émotionnalité. L’attachement au souvenir du défunt peut peser lourdement dans la balance. Là où la crémation impose de faire ses adieux au corps, l’inhumation peut être vue comme plus douce par certains.
- Le coût. Bien entendu, des contraintes extérieures viennent régulièrement limiter les possibilités. Ici, la souscription à un contrat obsèques par le défunt est parfois déterminante pour financer la sépulture.
- La logistique. Certaines personnes préfèrent la crémation à l’inhumation afin de limiter les contraintes liées à la gestion et au transport du corps.
- L’entretien. De même, une sépulture demande un minimum d’entretien, en respect de la mémoire du défunt. Nettoyer la pierre tombale, arroser et remplacer les fleurs… La dispersion des cendres n’implique pas autant d’investissement dans le temps.
Pourquoi choisir l’inhumation ?
Avant de commencer, comprenons bien ce qu’est l’inhumation. Ce terme désigne le fait de placer le corps du défunt dans une tombe, dans un cimetière ou dans un endroit dédié à la sépulture. Contrairement à la crémation donc, le corps est conservé tel quel, bien que des soins de conservation puissent lui être apportés.
Dans les deux cas, l’achat d’un cercueil reste incontournable.
Une fois ces quelques précisions apportées, voici les points clés susceptibles de motiver une famille à opter pour l’enterrement :
- Le respect des traditions. Certaines cultures, croyances et religions stipulent que les morts doivent être enterrés. C’est notamment le cas de l’islam, du judaïsme et, dans une moindre mesure, du christianisme.
- L’appartenance familiale. Certaines familles possèdent des concessions et caveaux où est enterré chaque membre. Cette coutume peut représenter un élément de choix.
- Le respect pour le corps. L’attachement à l’enveloppe charnelle du défunt peut immédiatement invalider le choix de la crémation. Reste alors la meilleure option des deux : l’inhumation.
- Le devoir de mémoire. Enterrer un défunt, c’est s’offrir la possibilité, sur le long terme, de revenir sur les lieux pour honorer sa mémoire.
- La légalité. Certains pays et régions interdisent purement et simplement l’incinération du corps. Dans ce cas, reste l’inhumation.
Pourquoi choisir la crémation ?
Longtemps restée une solution secondaire, la crémation semble faire chaque année de plus en plus d’adeptes en France. Ce phénomène s’explique-t-il par l’évolution des mœurs vis-à-vis de l’environnement ? Par l’essor des problématiques financières ? Toujours est-il que plusieurs paramètres viennent jouer en faveur de cette option :
- Le respect des traditions. Si plusieurs courants religieux privilégient l’inhumation, tel n’est pas le cas de leurs consœurs asiatiques. Ainsi, hindouisme et bouddhisme vont par exemple privilégier la crémation.
- Les croyances personnelles. Au-delà de la religion, tout-un-chacun peut voir en le corps une enveloppe charnelle qui perd son utilité après le décès. Les personnes qui entretiennent cette croyance se tournent plus facilement vers la crémation.
- Le coût. Bien sûr, l’investissement est moindre lorsque l’on choisit la crémation, étant donné que les frais de location (et d’entretien) de la concession disparaissent.
- La flexibilité. Parce qu’elle ne dépend pas des horaires d’ouverture des cimetières et autres lieux de sépulture, la crémation permet d’organiser la cérémonie d’obsèques avec plus de facilité.
- Le respect de l’environnement. Dans l’imaginaire collectif, l’incinération est plus respectueuse de l’environnement. En effet, l’inhumation, quant à elle, utilise un espace conséquent ainsi que des produits chimiques potentiellement nocifs.
- La logistique. Le transport de l’urne, son stockage et la dispersion des cendres reste toujours moins complexe à gérer que le transport du corps jusqu’au cortège funéraire.
Les notions de coût et de respect environnemental sont sujettes à plusieurs idées reçues. L’incinération en elle-même a bien un coût. En outre, les gaz dégagés durant cette étape ne sont pas toujours sans impact : le matériau du cercueil joue un rôle capital dans le poids de ces émissions.
Comme vous pourrez le constater sur le tableau ci-après, la crémation est une pratique qui gagne en popularité année après année ; et ce, au détriment donc de l’inhumation.
Année | Taux de crémation | Taux d’inhumation |
---|---|---|
2010 | 32,3% | 67,7% |
2012 | 34,0% | 66,0% |
2014 | 39,4% | 60,6% |
2016 | 45,1% | 54,9% |
2018 | 50,4% | 49,6% |
2020 | 51,2% | 48,8% |
Pour faire court, vous trouverez ci-dessous une liste des critères susceptibles d’affecter votre décision. Si le choix vous revient, n’hésitez pas à vous en inspirer pour décider en votre âme et conscience.
Critère | Meilleur choix |
---|---|
Coût | Crémation |
Flexibilité | Crémation |
Logistique | Crémation |
Mémoire | Inhumation |
Légalité | Variable |
Religion | Variable |
Tradition | Variable |
Croyance | Variable |
Environnement | Variable |
Chapitre 2 : Contacter rapidement les proches du défunt
Outre la cérémonie des funérailles, événement commun à la crémation comme à l’inhumation, certains éléments sont propres à l’organisation d’un enterrement. Au centre des dilemmes, le choix de la sépulture.
Quel monument funéraire dois-je choisir, et comment faire ce choix ?
Quelles seront les conséquences de ce choix, et comment entretenir la sépulture ?
Enfin, quel est le coût de l’une ou l’autre de ces solutions qui s’offrent à moi ?
Pas de panique : voilà tout ce que vous devez savoir pour prendre une décision éclairée pour aujourd’hui, et pour les années à venir.
Choisir un monument funéraire pour rendre hommage
Si le dilemme entre inhumation et crémation est binaire, celui du monument funéraire concerne un paysage bien plus vaste. Concession, tombe, caveau, chapelle… Faisons le tour des termes, et de ce qu’ils représentent concrètement.
La concession funéraire, pour préserver la tradition
Avant-même de parler de sépulture (c’est-à-dire d’une construction en hommage aux morts), nous devons aborder le terme de concession funéraire.
Première pierre à l’édifice du monument funéraire, la concession désigne le droit d’usage qui vous est accordé par une autorité compétente (généralement la mairie) d’une parcelle de terrain.
Dans l’enceinte du cimetière, la concession funéraire permet donc, pour une durée souvent limitée :
- d’utiliser et d’aménager l’espace ;
- de faire construire un monument funéraire (tombe, chapelle, caveau) ;
- d’aménager un espace floral ;
- d’inhumer un ou plusieurs défunts selon sa capacité ;
- de se recueillir.
Bien souvent, on loue la concession funéraire pour une durée déterminée et renouvelable. Il demeure cependant possible d’acheter l’espace à perpétuité. Sans cela, vous ne serez pas propriétaire des lieux, mais seulement usager.
La municipalité et le cimetière peuvent faire appliquer certaines réglementations qu’il convient de connaître afin d’éviter toute mauvaise surprise…
La tombe individuelle, un incontournable
Monument funéraire le plus commun, on croit souvent savoir ce qu’est une tombe. Pourtant, cet ouvrage est en fait un assemblage complexe qui se compose de plusieurs éléments :
- La pierre tombale. À ne pas confondre avec la tombe, il s’agit en fait d’une plaque en pierre où sont gravés les noms et prénoms du défunt et ses dates de naissance et de décès. On y trouve parfois aussi des symboles religieux et des épitaphes.
- La plaque commémorative. Faite de métal, de pierre ou de bois, celle-ci est déposée sur la pierre tombale et peut exposer des messages affectifs à la mémoire du défunt.
- La stèle. C’est l’élément vertical du monument. D’une hauteur inférieure à un mètre, elle peut être identifiée de loin.
Tels sont les trois éléments principaux de la tombe. Pour autant, ce monument funéraire est constitué de bien d’autres composants comme le socle, le soubassement ou la semelle.
Comprenez bien qu’une tombe se compose non seulement de tous ces éléments, visibles de l’extérieur, mais aussi d’une architecture souterraine. Cases, vide sanitaire, bandeau, dalle et radier sont autant de parties qui permettent aux corps de reposer en paix.
Type de sépulture présent depuis l’Antiquité, la tombe fut (et est encore) l’objet de nombreux rites.
Le caveau familial, pour reposer près de vos proches
Certaines familles souhaitent conserver le lien qui les unit dans la vie, dans l’au-delà. Dans cette optique, le caveau familial est une solution des plus adéquates.
Cette construction en béton armé vise à accueillir plusieurs cercueils. Pour ce faire, l’architecture du caveau peut être plus ou moins complexe, avec :
- un accès (porte ou autre) pour accueillir les visiteurs ;
- une salle de sépulture sous le niveau du sol pour accueillir les cercueils ;
- un système de ventilation ou de drainage pour réduire l’humidité ;
- un dispositif de sécurité (verrou, alarme) pour éviter les intrusions ;
- un marquage pour notifier les défunts présents dans le caveau.
La chapelle funéraire, pour perpétuer le prestige
Monument funéraire plus imposant, la chapelle funéraire accueille en son sein plusieurs tombes ou caveaux. Comme le caveau, elle peut être utilisée pour organiser des enterrements familiaux.
Recueillement, culte religieux, commémoration : ses usages sont multiples. Pour ce faire, le monument dispose de bancs ou de chaises, d’un autel ou d’un podium, et d’autres éléments décoratifs. Ces derniers peuvent être propres à la religion du défunt.
Espace de préparation du défunt, espace pour les proches : d’autres espaces peuvent trouver leur place dans la chapelle.
Entretenir la sépulture proprement
Depuis l’aube de son existence, l’objectif de la sépulture est de rendre hommage aux morts. Cet hommage, il se fait non seulement par la beauté du monument, mais aussi par son entretien.
Concession, tombe, fleurs… Voici comment préserver le lieu de recueillement comme à son premier jour.
La concession, gardienne de la sérénité
Avant de veiller à l’entretien de la sépulture à proprement parler, un coup de balai peut s’imposer sur l’ensemble de la concession funéraire.
Voici quatre conseils pour entretenir cette dernière :
- Nettoyez régulièrement la concession à l’aide d’une brosse douce, d’un balai ou d’un nettoyeur haute pression.
- Retirez les feuilles, les branches et les fleurs fanées pour éviter qu’elles ne pourrissent et salissent la concession.
- Veillez à ce que les vases soient régulièrement remplis d’eau fraîche pour maintenir les fleurs en vie plus longtemps.
- Réparez ou remplacez les éléments endommagés de la concession tels que les bordures, les marches ou les plaques d’identification.
Avant de procéder, vérifiez bien la réglementation du cimetière ou lieu de sépulture où se trouve votre concession !
La tombale, garante du repos éternel
L’entretien de la pierre tombale (et de la tombe dans son ensemble) dépend de plusieurs facteurs. Ainsi les conditions climatiques (humidité et température), l’emplacement du monument (terrain, pente, végétation) et les matériaux utilisés (granit, marbre, pierre) sont à prendre en considération.
Voici quatre conseils généraux pour entretenir la pierre tombale :
- Nettoyez régulièrement la pierre tombale avec de l’eau claire. Vous pouvez utiliser une brosse douce ou un chiffon propre pour éliminer les saletés et les tâches.
- Si la pierre présente des taches tenaces, vous pouvez utiliser un nettoyant spécialement conçu pour les pierres tombales. Vérifiez que le produit est adapté aux matériaux de la pierre (marbre, granit, pierre calcaire, etc.). Suivez les instructions du fabricant et rincez bien la pierre après utilisation.
- Si la pierre est envahie par des mousses ou des lichens, vous pouvez utiliser un nettoyant anti-mousse spécialement conçu pour les pierres tombales. Là encore, suivez les instructions du fabricant et rincez bien la pierre après utilisation.
- Si la pierre est gravée, vous pouvez la nettoyer avec une brosse à dents et de l’eau savonneuse pour enlever la saleté accumulée dans les creux des lettres.
Avant de procéder, gardez bien à l’esprit que certaines pratiques peuvent porter atteinte à la propreté de la sépulture.
Évitez donc de :
- Nettoyer par vous-même si la pierre est trop abîmée (contactez directement un professionnel).
- Utiliser des produits abrasifs ou corrosifs, susceptibles d’altérer les gravure et d’endommager la surface.
- Poser des objets à même la pierre (comme des pots de fleurs ou des bougies). Ceux-là pourraient laisser des marques tenaces, les tâches, voire même la rayer.
- Vous passer de matériel (comme une housse ou une bâche) dans les régions aux conditions climatiques plus difficiles (pluvieuses, venteuses ou enneigées).
La stèle funéraire, graver la mémoire dans le marbre
Pour conserver la pureté du minéral utilisé et la netteté des gravures, certains gestes sont à connaître. La stèle ne fait pas exception ; aussi, voici les six étapes clés pour un entretien réussi :
- Nettoyage : Commencez par nettoyer la stèle funéraire avec de l’eau et un savon doux. Évitez les produits abrasifs qui pourraient endommager la surface de la pierre !
- Rinçage : Rincez la stèle avec de l’eau claire pour enlever tout résidu de savon.
- Séchage : Séchez la stèle avec un chiffon doux et propre.
- Élimination de la mousse et des lichens : Si votre stèle funéraire est exposée à des conditions humides, il est possible qu’elle développe de la mousse ou des lichens. Vous pouvez utiliser une solution d’eau de javel diluée (1:1) pour les éliminer. Appliquez la solution à la surface de la pierre et laissez-la reposer pendant environ 15 minutes avant de rincer abondamment à l’eau.
- Élimination des taches : Si votre stèle a des taches qui résistent à l’eau et au savon, vous pouvez utiliser une solution de bicarbonate de soude. Mélangez une cuillère à soupe de bicarbonate de soude avec de l’eau pour former une pâte. Appliquez la pâte sur les taches et laissez-la agir pendant 15 minutes environ avant de rincer abondamment.
- Protection : Pour protéger la stèle funéraire des intempéries, vous pouvez appliquer une couche de scellant de pierre ou de cire protectrice. Assurez-vous de suivre les instructions du produit que vous utilisez.
Pour maintenir la stèle en bon état, nettoyez-la régulièrement (au moins une fois par an). Évitez d’utiliser des nettoyants agressifs ou des outils abrasifs pour ne pas abîmer la pierre.
Les fleurs, porteuses de la mémoire
Au milieu des nuances de gris de la pierre, du granit et du marbre, la principale source de couleur passe par les fleurs. Une tombe fleurie, c’est une tombe entretenue dont la mémoire du défunt perdure.
Que vous déposiez des bouquets de fleurs, des couronnes de fleurs ou simplement des fleurs, voici quelques astuces pour entretenir ces porteuses de symbolique :
- Enlevez régulièrement les fleurs fanées ou en mauvais état pour éviter qu’elles ne pourrissent sur le monument.
- Arrosez les fleurs régulièrement, en fonction de leur espèce et des conditions météorologiques. Veillez à maintenir un niveau d’humidité suffisant pour les fleurs, mais évitez de trop les arroser pour éviter la formation de moisissures ou de champignons.
- Si les fleurs sont dans un vase, nettoyez régulièrement le vase pour éviter la formation de bactéries ou de moisissures. Vous pouvez nettoyer le vase avec de l’eau et du savon doux, en prenant soin de bien rincer et de sécher le vase avant de le remplir à nouveau.
- Si les fleurs sont sur une couronne ou une gerbe, le mieux est de vaporiser régulièrement avec de l’eau pour maintenir leur fraîcheur.
- Si vous utilisez des fleurs artificielles, il est important de les nettoyer régulièrement pour éviter l’accumulation de poussière et de saleté.
Trouver des prix en phase avec votre budget
Concession
Les prix pour une concession funéraire varient selon sa durée de location, sa taille et son emplacement. Selon la région où elle se trouve, les prix pratiqués ne seront pas les mêmes non plus.
Voici un tableau récapitulatif qui a pour but de vous donner une idée des tarifs moyens d’une concession, selon la durée et la ville.
Ville | 30 ans de concession | 20 ans de concession | 10 ans de concession | 5 ans de concession |
---|---|---|---|---|
Paris | 2 245 € | 1 614 € | 997 € | 567 € |
Marseille | 1 173 € | 838 € | 514 € | 292 € |
Lyon | 1 170 € | 840 € | 525 € | 297 € |
Toulouse | 964 € | 690 € | 432 € | 243 € |
Nice | 930 € | 650 € | 400 € | 225 € |
Nantes | 826 € | 590 € | 370 € | 209 € |
Strasbourg | 790 € | 560 € | 350 € | 197 € |
Montpellier | 732 € | 520 € | 325 € | 183 € |
Bordeaux | 722 € | 514 € | 325 € | 183 € |
Lille | 715 € | 510 € | 320 € | 180 € |
Rennes | 676 € | 480 € | 300 € | 169 € |
Reims | 663 € | 474 € | 296 € | 167 € |
Le Havre | 638 € | 454 € | 284 € | 160 € |
Saint-Étienne | 632 € | 450 € | 282 € | 159 € |
Toulon | 618 € | 440 € | 275 € | 155 € |
Grenoble | 611€ | 436 € | 273 € | 154 € |
Dijon | 609 € | 434 € | 273 € | 154 € |
Angers | 586 € | 418 € | 262 € | 148 € |
Nîmes | 559 € | 398 € | 249 € | 140 € |
Villeurbanne | 558 € | 398 € | 249 € | 140 € |
Saint-Denis | 552 € | 394 € | 247 € | 139 € |
Le Mans | 535 € | 382 € | 240 € | 135 € |
Aix-en-Provence | 529 € | 378 € | 237 € | 133 € |
Clermont-Ferrand | 511€ | 364 € | 228 € | 129 € |
Brest | 502 € | 358 € | 225 € | 127 € |
Limoges | 472 € | 338 € | 212 € | 119 € |
Tours | 455 € | 326 € | 204 € | 115 € |
Amiens | 430 € | 308 € | 193 € | 109 € |
Perpignan | 401€ | 288 € | 181 € | 102 € |
Metz | 384 € | 274 € | 171 € | 97 € |
Besançon | 379 € | 270 € | 169 € | 95 € |
Boulogne-Billancourt | 366 € | 260 € | 163 € | 92 € |
Orléans | 365 € | 260 € | 163 € | 92 € |
- Au plus minimum, pour une concession de 2 m², sur une durée de 5 ans et dans une ville de moins de 2000 habitants, vous pouvez compter en moyenne 215 €.
- Dans les prix les plus élevés, vous pouvez envisager de payer jusqu’à plus de 13 000 € pour une concession de 30 m² sur une durée de 50 ans, dans une grande ville comme Paris.
- Enfin, le coût moyen pour une concession funéraire en France est d’environ 1 800 € pour une concession de 2 m² pour une durée de 30 ans.
Cercueil
Autre élément incontournable dans l’inhumation et dont le prix peut vite monter : le cercueil. Si celui-ci peut être en carton pour une crémation, son matériau est plus massif pour un enterrement ; et donc, souvent plus cher.
En outre, la qualité et le style de cet ouvrage auront un impact sur les tarifs proposés. De quelques centaines à plusieurs milliers d’euros, voici de quoi vous faire une idée des prix :
- Aggloméré ou contreplaqué : entre 400 € et 1 000 € ;
- Bois massif : entre 1 500 € et 3 000 € ;
- Chêne massif : entre 2 500 € et 4 500 € ;
- Bois précieux (merisier, noyer, acajou) : entre 3 500 € et 7 000 € ;
- Acier : entre 1 500 € et 5 000 € ;
- Cuivre : entre 3 000 € et 8 000 € ;
- Bronze : entre 5 000 € et 12 000 €.
Type de cercueil | Prix minimum | Prix maximum | Prix moyen |
---|---|---|---|
Cercueil en aggloméré | 400 € | 1 000 € | 600 € |
Cercueil en bois massif | 1 000 € | 3 000 € | 1 500 € |
Cercueil en chêne | 2 000 € | 4 500 € | 2 500 € |
Cercueil en acajou | 3 000 € | 8 000 € | 3 500 € |
Cercueil en châtaignier | 1 000 € | 3 500 € | 2 000 € |
Cercueil en pin | 700 € | 1 500 € | 1 000 € |
Cercueil en peuplier | 600 € | 1 200 € | 800 € |
Tombale
De même que le cercueil, la pierre tombale voit son prix déterminé par la qualité des matériaux utilisés. En outre, la complexité de son design, sa taille et l’emplacement géographique impactent eux aussi la tarification de la tombale.
Pour vous donner un ordre d’idée, voici deux tableaux comparatifs des prix selon le type, le matériau, la taille et la finition :
Type de tombale | Prix minimum | Prix maximum | Prix moyen |
---|---|---|---|
Tombale simple en granit | 700 € | 3 500 € | 1 600 € |
Double tombale en granit | 1 200 € | 5 500 € | 2 400 € |
Tombale double en marbre | 2 800 € | 8 000 € | 4 500 € |
Tombale cinéraire en granit | 500 € | 1 800 € | 1 000 € |
Plaque funéraire en granit | 100 € | 1 500 € | 300 € |
Plaque funéraire en marbre | 300 € | 3 000 € | 900 € |
Matériau | Taille | Finition | Prix moyen |
---|---|---|---|
Granit | Simple | Poli | 1 500 – 3 000 € |
Granit | Double | Poli | 3 000 – 5 500 € |
Granit | Simple | Sablé | 1 800 – 3 300 € |
Granit | Double | Sablé | 3 500 – 6 000 € |
Marbre | Simple | Poli | 1 800 – 3 500 € |
Marbre | Double | Poli | 3 500 – 5 500 € |
Marbre | Simple | Sablé | 2 000 – 3 800 € |
Marbre | Double | Sablé | 3 800 – 6 500 € |
Pierre | Simple | Poli | 1 000 – 2 500 € |
Pierre | Double | Poli | 2 500 – 4 500 € |
Pierre | Simple | Sablé | 1 500 – 3 000 € |
Pierre | Double | Sablé | 3 000 – 5 000 € |
Fleurs
Entre le type d’arrangement floral et le type de fleur choisi (selon le message que vous souhaitez faire passer), les prix des fleurs de deuil peuvent grandement varier.
En nous basant sur les meilleures enseignes de fleuristes en France, nous sommes toutefois en mesure de vous fournir une estimation des prix moyens.
Type d’arrangement floral | Prix minimum | Prix moyen | Prix maximum |
---|---|---|---|
Couronne de fleurs | 100 € | 250 € | 400 € |
Gerbe de fleurs | 80 € | 100 € | 120 € |
Bouquet de fleurs | 30 € | 70 € | 120 € |
Bien que la liste des fleurs (et de leur symbolique) soit longue, voici quelques fleurs couramment utilisées dans les arrangements funéraires :
- Les roses : souvent associées à l’amour et au respect, les roses sont utilisées pour exprimer la gratitude envers la personne décédée.
- Les lys : représentant la pureté, la beauté et la paix, les lys sont souvent utilisés pour traduire les condoléances et l’amour.
- Les chrysanthèmes : symbolisant la mort et la tristesse en Europe et en Amérique du Nord, les chrysanthèmes sont souvent présents dans les funérailles. En Asie toutefois, ils sont souvent associés à la vie et à la renaissance.
- Les œillets : souvent symboles de sympathie et d’affection, les œillets sont très présents dans les arrangements funéraires.
- Les gerberas : s’ils expriment plutôt la joie, les gerberas sont aussi placés dans les arrangements funéraires pour apporter une touche de couleur et de gaieté.
Chapitre 3 : Choisir le rite funéraire approprié
Pratique funéraire qui a le vent en poupe depuis ces dernières années, au point de dépasser l’inhumation en France, la crémation demande une organisation bien différente.
Incinération, choix de l’urne, stockage et dispersion des cendres… Les étapes sont nombreuses, autant que les solutions qui s’offrent à vous.
Stocker les cendres
Une fois passée l’étape difficile du crématorium, la première question à se poser est celle de la gestion des cendres. Dans cette optique, plusieurs options sont envisageables, depuis le stockage jusqu’à la dispersion :
- L’urne funéraire. Objet funéraire par excellence, l’urne permet de stocker et de déplacer les cendres facilement. Attention tout de même, car depuis 2008, la loi française interdit de stocker les cendres chez soi…
- Le cavurne. À défaut de pouvoir stocker l’urne à votre domicile, le cavurne permet de stocker ce petit monument sous terre. Il s’agit-là, finalement, de l’équivalent crématoire du caveau.
- Le columbarium. Pouvant adopter diverses formes, le columbarium est un lieu de dépôt des urnes. Plus grand que le cavurne, il peut par exemple accueillir les urnes des défunts d’une famille.
- Le Jardin du souvenir. Si vous ne souhaitez pas conserver les cendres, mais préférez les disperser sans pour autant avoir d’idée précise du lieu, le Jardin du souvenir est la solution idéale. Présent dans de nombreux lieux de recueillement, cet endroit représente un bon compromis entre libération des cendres et commémoration.
- La dispersion en pleine nature. En pleine mer comme en pleine nature, il est possible de disperser les cendres du défunt dans un endroit symbolique qui lui tenait particulièrement à cœur.
La dispersion des cendres fait parfois l’objet d’une autorisation par les autorités locales, et est interdite sur la voie publique.
Pour mieux récapituler les alternatives qui s’offrent à nous et vous aider à choisir en votre âme et conscience, voici un tableau comparatif.
Mode de stockage | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Urne funéraire | Peut être placée dans un columbarium ou une sépulture Large choix de modèles et de prix | L’urne peut être endommagée ou volée Nécessite une autorisation pour l’inhumation dans une sépulture |
Cavurne | Solution économique pour une inhumation en cimetière Peut être personnalisé avec une plaque commémorative Permet une visite du lieu d’inhumation | Nécessite un emplacement dans un cimetière Limité à une seule urne par cavurne |
Columbarium | Solution pratique pour stocker plusieurs urnes Permet une personnalisation avec une plaque commémorative | Peut être coûteux en fonction de l’emplacement Limité à un certain nombre d’urnes par columbarium |
Jardin du souvenir | Solution pour une dispersion des cendres en pleine nature Permet de placer une plaque commémorative Offre un lieu de recueillement | Nécessite une autorisation pour la dispersion des cendres Peut être difficile d’accès pour certaines personnes |
Dispersion des cendres | Solution pour une dispersion des cendres en pleine nature Peut être réalisé dans des lieux symboliques pour le défunt | Nécessite une autorisation préalable de la mairie ou de la préfecture La famille ne dispose pas d’un lieu fixe pour se recueillir |
L’urne, le coffre-fort de la mémoire
Par définition, l’urne funéraire est le contenant désigné pour contenir les cendres du défunt. Vous pouvez la placer dans un columbarium, dans un caveau familial ou bien la vider dans un Jardin du souvenir ou en pleine nature.
Cet objet est personnalisable autant pour rendre un bel hommage au défunt, que par souci de respect de l’environnement. Design, taille, matériau utilisé… Vous trouverez même des urnes en carton ou en terre cuite.
Le cavurne, pour accueillir l’urne
Petite niche de béton ou de pierre, le cavurne est destiné à contenir une seule urne. Pour le personnaliser, vous pouvez y ajouter des gravures, motifs et éléments de décoration. Vous trouverez cet article dans un service funéraire ou dans une marbrerie.
Ce monument cinéraire peut faire l’objet d’une durée de concession entre 15 et 30 ans renouvelables, et est donc complémentaire à l’achat d’une urne.
Columbarium : un monument pour conserver les urnes
Présent dans un cimetière ou dans un lieu de culte, le columbarium est un monument funéraire destiné à stocker les urnes des défunts. Plus vaste que le simple cavurne, ce monument peut prendre différentes formes (colonne, globe, mur, pyramide…).
Ce lieu facilite les visites des proches endeuillés tout en permettant de personnaliser chaque niche funéraire et de sécuriser les urnes. En outre, la durée de concession est plus longue que celle d’une concession funéraire classique (10 à 50 ans).
Pensez à vérifier la réglementation du columbarium. Parfois, l’accès est limité à certaines tailles et types d’urnes.
Disperser les cendres
Si certaines personnes préfèrent conserver les cendres pour pouvoir continuer de rendre hommage au défunt (via le cavurne ou le columbarium), d’autres choisissent de disperser les cendres.
En effet, cet acte possède une symbolique forte : libérer le souvenir du défunt, achever le deuil… Libre à chacun de donner le sens qui lui parle le plus en ce moment unique.
Pour disperser les cendres, plusieurs options s’offrent à vous :
- Dispersion en pleine nature. Les cendres sont dispersées dans un lieu naturel tel qu’une forêt, une prairie ou un cours d’eau.
- Dispersion en mer. Les cendres sont dispersées en mer, généralement à partir d’un bateau.
- Dispersion dans les airs. Les cendres sont dispersées dans l’air à l’aide d’un ballon, d’un avion ou d’un feu d’artifice funéraire.
- Inhumation des cendres. Les cendres sont enterrées dans une urne ou dans un cercueil spécialement conçu pour cela.
- Placement dans un columbarium. Les cendres sont placées dans une niche d’un columbarium, un endroit spécialement conçu pour le stockage des urnes funéraires.
Pour vous accompagner dans le choix du mode de dispersion, nous mettons à votre disposition un tableau récapitulatif des avantages et inconvénients de chaque option.
Méthode de dispersion des cendres | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Dispersion en pleine nature | – Retour à la nature – Gratuité – Possibilité de choisir un lieu significatif pour le défunt | – Interdit dans certaines zones – Risque de dispersion incontrôlée – Difficulté à préserver la mémoire du lieu – Pas de lieu de recueillement fixe |
Dispersion en mer | – Possibilité de créer un rituel significatif – Dispersion rapide des cendres – Absence de lieu de recueillement fixe | – Coût élevé pour la location d’un bateau – Risque de mauvaises conditions météorologiques – Risque de mal de mer pour les personnes sensibles – Interdiction dans certaines zones |
Dispersion depuis les airs | – Grande liberté de choix de l’emplacement – Possibilité d’organiser une cérémonie significative – Grande rapidité de dispersion des cendres – Aucune contrainte géographique | – Coût élevé – Risque de dispersion incontrôlée – Impact sonore et visuel important – Interdiction dans certaines zones |
Inhumation en pleine nature | – Retour à la nature – Possibilité de créer un lieu de recueillement fixe – Possibilité d’associer des plantations à la sépulture – Forte symbolique écologique | – Risque de détérioration du site – Difficulté à préserver la mémoire du lieu – Interdiction dans certaines zones – Coût élevé pour l’achat d’un terrain |
Columbarium | – Lieu de recueillement fixe – Possibilité de personnalisation de la plaque commémorative – Protection de la plaque commémorative contre les intempéries | – Coût élevé de la concession – Pas de retour à la nature – Limitation de la liberté de choix |
Jardin du souvenir | – Lieu de recueillement fixe – Possibilité de personnalisation de la plaque commémorative – Entretien régulier du site | – Coût élevé de la concession – Pas de retour à la nature – Limitation de la liberté de choix |
Le jardin du souvenir, pour libérer la mémoire
Si vous souhaitez à la fois libérer les cendres du défunt et pouvoir rendre hommage à sa mémoire sur le long terme, le Jardin du souvenir peut vous convenir.
Cet espace, aménagé au cœur du cimetière, offre une opportunité pour vous recueillir paisiblement. Il est conçu pour accueillir la dispersion des cendres sans que la famille n’ait à louer une concession funéraire comme le cavurne ou le columbarium.
Il vous est possible d’y déposer une plaque commémorative ; attention cependant à veiller sur son entretien. Certains jardins, plus rares, autorisent la plantation d’arbustes en l’honneur des défunts. Si cette initiative vous intéresse, pensez à poser la question au personnel du cimetière.
En pleine nature, le retour à la terre
Certains moments de vie restent gravés dans la mémoire. Si vous vous souvenez de certains de ces passages et des lieux où ils se sont produits, la dispersion des cendres en pleine nature est une belle solution.
Si le défunt n’avait pas stipulé de préférence, il vous revient de choisir le lieu. Outre les lieux de joie qui rappellent le souvenir du défunt, vous pouvez opter pour un endroit symbolique, comme son lieu de naissance.
Gardez aussi à l’esprit qu’il est parfaitement possible d’organiser une cérémonie lors de la dispersion des cendres.
Lieu privé
Autre option pour disperser les cendres, choisir un lieu privé. Pour ce faire, vous aurez avant tout besoin de l’autorisation écrite du propriétaire du terrain concerné. En outre, veillez à vider le contenu de l’urne de manière homogène, afin d’éviter les dépôts persistants.
Certaines législations interdisent la dispersion des cendres. Pensez à vous informer avant toute initiative personnelle !
Si la dispersion en pleine nature peut évoquer un bon souvenir partagé avec le défunt, la dispersion dans un lieu privé permet de répandre les cendres dans un endroit cher à son cœur où il aurait passé de nombreuses années.
Interdictions
La dispersion des cendres est un acte interdit dans certains lieux publics, dont :
- les parcs ;
- les jardins ;
- les plans d’eau ;
- la voie publique ;
- les propriétés privées.
Il vous revient également de procéder à ce geste symbolique dans le respect du défunt, et éloigné des lieux à risque pour la santé publique et pour l’environnement.
En cas de non respect de la loi, vous vous exposez à une amende pouvant monter jusqu’à 15 000 €.
Les prix
Le coût de la crémation
La première source de coût à laquelle vous devrez faire face est finalement l’étape la plus difficile : celle de la crémation. En moyenne, son prix moyen était d’un peu moins de 4 000 € en 2022.
Pour autant, plusieurs éléments viennent impacter cette tarification, dont la région, le type de cercueil et d’urne que vous avez choisi, et l’organisation ou pas d’une cérémonie.
Voici, plus en détail, les éléments qui peuvent composer le coût d’une crémation :
- Les frais de crémation proprement dits, qui varient en fonction du crématorium choisi et des options proposées (crémation collective ou individuelle, choix du créneau horaire, etc.).
- Le cercueil ou l’urne, qui peut être en bois, en carton, en céramique, en métal, etc. Les prix peuvent varier en fonction du type et de la qualité du matériau choisi.
- Les frais de transport, si le défunt doit être déplacé vers le crématorium depuis un lieu autre que l’hôpital ou le lieu de décès.
- Les frais de cérémonie, s’il y a lieu, qui peuvent inclure la location de la salle, les fleurs, la musique, les services d’un maître de cérémonie, etc.
- Les frais de concession, si l’urne doit être déposée dans une concession funéraire ou dans un columbarium.
Éléments de la crémation | Prix moyen |
---|---|
Frais de crémation | 500 – 900 € |
Cercueil ou urne | 100 – 1000 € |
Frais de transport | 100 – 300 € |
Frais de cérémonie | 100 – 500 € |
Frais de concession | 100 – 1000 € |
Les tarifs de l’urne
Selon son matériau, sa taille, son design et son niveau de personnalisation, le prix de l’urne peut grandement varier. On l’estime à 30 € pour certaines urnes en carton, contre plusieurs milliers d’euros pour des ouvrages haut de gamme (bronze, marbre, cristal).
En moyenne, vous pouvez compter entre 200 et 300 € pour une urne standard en céramique, en marbre ou en acier inoxydable.
Pour vous fournir plus de précision, voici un tableau récapitulatif des prix de l’urne selon la matière qui la compose.
Matériaux | Prix minimum | Prix moyen | Prix maximum |
---|---|---|---|
Carton | 30 € | 40 € | 50 € |
Bois | 30 € | 60 € | 200 € |
Céramique | 80 € | 200 € | 500 € |
Marbre | 150 € | 350 € | 1 500 € |
Bronze | 600 € | 1 500 € | 10 000 € |
Acier inoxydable | 100 € | 300 € | 700 € |
Cristal | 1 000 € | 2 500 € | 10 000 € |
Enfin, le prix moyen d’une urne peut varier selon la ville où vous menez votre achat à bien. Voici quelques exemples.
Ville | Prix minimum | Prix moyen | Prix maximum |
---|---|---|---|
Paris | 50 € | 150 € | 500 € |
Lyon | 30 € | 100 € | 300 € |
Marseille | 40 € | 120 € | 400 € |
Toulouse | 30 € | 90 € | 300 € |
Nice | 50 € | 150 € | 500 € |
Nantes | 40 € | 100 € | 300 € |
Strasbourg | 30 € | 80 € | 250 € |
Montpellier | 50 € | 120 € | 400 € |
Bordeaux | 40 € | 100 € | 300 € |
Lille | 30 € | 80 € | 250 € |
Rennes | 40 € | 100 € | 300 € |
Reims | 30 € | 80 € | 250 € |
Le Havre | 40 € | 100 € | 300 € |
Saint-Étienne | 30 € | 80 € | 250 € |
Toulon | 50 € | 120 € | 400 € |
Grenoble | 30 € | 90 € | 300 € |
Dijon | 40 € | 100 € | 300 € |
Angers | 30 € | 80 € | 250 € |
Nîmes | 50 € | 120 € | 400 € |
Villeurbanne | 30 € | 80 € | 250 € |
Les prix des cavurnes
Réponse idéale pour stocker votre urne, le cavurne coûte, quant à lui, un peu plus cher. Pour un cavurne moyen, comptez en moyenne entre 1 000 et 2 000 €.
Le principal critère qui influencera ces estimations est le matériau utilisé. Voici donc un tableau qui liste l’ensemble de ces derniers, et les prix moyens associés.
Matériau | Coût minimum | Coût moyen | Coût maximum |
---|---|---|---|
Marbre | 1000 € | 2750 € | 6000 € |
Granit | 750 € | 1750 € | 4000 € |
Pierre naturelle | 600 € | 1500 € | 3500 € |
Béton | 350 € | 1000 € | 2500 € |
Métal | 350 € | 1000 € | 2500 € |
Chapitre 4 : L’inhumation, pour enterrer le corps dans le respect
Une fois que les décisions sont prises quant au mode de sépulture du défunt, il est temps d’acter les choses dans le concret.
Pour ce faire, il existe trois questions à se poser concernant l’organisation des obsèques :
Qui dois-je contacter ?
Où et quand prévoir la cérémonie ?
Quel sera son déroulement ?
Voici des réponses claires à ces trois interrogations.
Les acteurs que vous devez contacter
Bien que de nombreux professionnels se mobilisent dans le cadre de l’inhumation, comme de la crémation, il est rassurant de savoir vers qui vous tourner en tout premier lieu. A quelques rares exceptions près, vous devrez toujours contacter un médecin pour faire constater le décès. Une fois cela fait, voici les contacts prioritaires qui vous accompagneront dans la suite vos démarches.
L’entreprise de pompes funèbres
Chez la plupart des gens, le premier réflexe après un décès est de prendre contact avec un service de pompes funèbres : c’est, en effet, la meilleure chose à faire en premier lieu.
En effet, les pompes funèbres vous accompagnent sur la quasi-totalité des démarches administratives et propres aux funérailles.
C’est par exemple le cas pour :
- l’obtention de certains documents obligatoires (comme l’acte de décès ou permis d’inhumer) ;
- le choix du cercueil et, le cas échéant, de la pierre tombale ou de l’urne ;
- la réservation de la salle de cérémonie et du lieu de sépulture ;
- le transport du corps et autres détails logistiques.
Pour autant, certaines décisions incombent malgré tout à la famille et aux proches du défunt. C’est notamment le cas concernant le choix de la date pour la sépulture, les codes vestimentaires, le cadre religieux ou laïque et l’envoi des faire-parts.
La mairie du lieu d’inhumation ou de crémation
Un autre acteur majeur à contacter au plus vite dans le cadre d’un décès : la mairie. Si celle du lieu de décès a un rôle moindre, il convient néanmoins de vous entretenir avec l’hôtel de ville où vous comptez faire vos adieux au défunt.
Les raisons en sont multiples, comme :
- prendre connaissance des horaires d’ouverture des cimetière ou crématorium ;
- prendre acte de la réglementation de ces mêmes lieux (procédure, construction, entretien du monument funéraire…) ;
- s’informer sur les aides financières disponibles pour couvrir les frais d’obsèques ;
- connaître les démarches administratives propres à la région, au département et à la ville de sépulture.
Un service de pompes funèbres local sera bien souvent en mesure de répondre à la plupart de ces questions.
Les autres contacts importants
Selon votre situation financière, vos croyances ainsi que vos souhaits pour la cérémonie funéraire, certains autres professionnels pourront vous aiguiller davantage :
- Le représentant religieux. Selon votre confession, vous pourrez vous tourner vers un prêtre, un imam ou un rabbin afin de discuter des coutumes religieuses à suivre.
- Le cimetière ou crématorium. Libre à vous d’entrer directement en contact avec l’administration du lieu de sépulture pour réserver la date, l’horaire et l’emplacement de la concession.
- Les associations locales et groupes sociaux. Si vous souhaitez que la cérémonie soit publique, ces derniers peuvent faciliter la prise de contact avec les cercles de proches plus éloignés du défunt. En outre, ces organisations peuvent mettre en place des donations, cagnottes solidaires et services commémoratifs en l’honneur du défunt.
Dans l’hypothèse où celui-ci avait pris soin d’exprimer ses dernières volontés, le choix qui prime est toujours celui du défunt. Pour lui rendre un bel hommage, assurez-vous de les respecter autant que possible.
Les éléments que vous devez déterminer
Être bien accompagné, c’est une chose ; savoir quoi prévoir et dans quel ordre, c’en est une autre. Découvrez l’ensemble des items à prendre en compte afin d’organiser des obsèques avec sérénité.
Fixer la date et l’heure
L’éventail des possibles pour décider de la date et de l’horaire de la cérémonie peut, au premier abord, sembler intimidant. Pourtant, nous allons voir que les contraintes sont assez nombreuses. Bonne nouvelle en soit, puisqu’elles vous permettront donc de vite arrêter votre choix et de réserver le meilleur créneau.
Voici les principaux critères qui vous aideront à choisir la date et l’heure des obsèques :
- Les délais légaux. Les funérailles doivent se faire entre 24 heures et 6 jours après la date de décès.
- Les disponibilités. La date des funérailles dépend également des disponibilités de la famille et des proches.
- La demande. Certaines périodes (comme les vacances scolaires et jours fériés) sont sujettes à une forte demande. Attention donc à réserver rapidement, ou à choisir une autre date.
- Le jour. Les funérailles ont généralement lieu en semaine, voire le samedi matin.
- L’heure. La plupart des funérailles ont lieu entre 10 et 14 heures.
En outre, le choix des dates et des horaires pour organiser les obsèques dépend souvent des préférences de la famille du défunt, des traditions religieuses et culturelles, ainsi que des disponibilités de l’entreprise de pompes funèbres et des lieux de cérémonie.
Si la cérémonie prévue est religieuse, alors certains éléments doivent être respectés :
- La religion catholique exclut les jours fériés et le dimanche. De plus, les funérailles ont souvent lieu dans les trois jours qui suivent le décès.
- La religion juive et la religion musulmane demandent à ce que l’enterrement ait lieu au plus vite, parfois même dans les 24 heures qui suivent le décès.
- La plupart des religions asiatiques laissent place aux funérailles dans les 3 à 7 jours suivant le décès.
Choisir le lieu des funérailles
Il existe trois critères pour vous permettre de choisir le lieu de la cérémonie. Il s’agit de leur caractère religieux ou non, des préférences du défunt et de sa famille, et de la réglementation locale.
Ainsi, votre choix peut se faire parmi notamment :
- Un établissement religieux (église paroissiale, mosquée, synagogue) ;
- Un cimetière ou un crématorium ;
- Une maison funéraire ou une salle de réception dédiée ;
- Le domicile du défunt (sous réserve de l’accord des autorités locales).
Prévoir le déroulement de la cérémonie
Les souhaits émis par le défunt et par sa famille peuvent grandement influencer le déroulement de la cérémonie. Et cela, sans compter les rites funéraires propres à chaque religion, le cas échéant.
Pour autant, il reste possible d’identifier plusieurs étapes qui reviennent régulièrement dans la plupart des cérémonies :
- L’arrivée du corps : le corps du défunt est transporté par les pompes funèbres ou par un véhicule spécial jusqu’au lieu de la cérémonie.
- La préparation du corps : si la famille souhaite voir le défunt une dernière fois, un moment de recueillement peut être organisé avant la cérémonie.
- La cérémonie elle-même : cela peut inclure des chants, des prières, des discours ou des hommages de la famille et des amis, ainsi que des lectures de textes religieux ou de poèmes.
- La lecture d’un éloge funèbre : une personne proche du défunt ou un membre de la famille peut prononcer un éloge funèbre en l’honneur du défunt.
- Le rituel d’adieu : cela peut inclure le dépôt de fleurs sur le cercueil, le chant d’un dernier adieu ou d’autres rituels symboliques en fonction des traditions locales.
- La sortie du corps : le corps est généralement transporté par les pompes funèbres ou par un véhicule spécial jusqu’au lieu de l’inhumation ou de la crémation.
- La réception : après la cérémonie, la famille peut organiser une réception pour les proches et les amis afin de se remémorer le défunt et de partager des souvenirs.
Avant de figer l’ensemble des étapes de la cérémonie, veillez à en parler avec les membres de la famille du défunt. Aussi, pensez à contacter les autorités compétentes pour vérifier ce qui peut être fait ou non.
Fixer les détails de la cérémonie
La principale raison d’être de la cérémonie d’adieu est de rendre un hommage respectueux et vibrant au défunt, et à sa mémoire. De ce fait, il vous appartient de prendre des décisions concernant certains éléments, pour personnaliser ce moment.
Voici quelques incontournables qu’il peut être judicieux d’envisager pour préparer la cérémonie :
- Le code vestimentaire. Bien que la sobriété soit souvent de rigueur, certaines couleurs et signes peuvent représenter un clin d’œil au défunt.
- Les discours. Entre lectures religieuses, éloges funèbres et prières, prendre la parole peut à la fois permettre de rendre hommage tout en extériorisant les émotions les plus fortes.
- La musique. Bien que le silence soit omniprésent dans ce moment lourd de sens, certaines musiques peuvent rappeler de beaux souvenirs en lien avec le défunt. En outre, pensez à trancher entre un enregistrement, un ou plusieurs musiciens professionnels ou encore un proche volontaire.
Bien sûr, les convives peuvent prendre l’initiative de vous offrir certains cadeaux et dons, et le plus commun : des fleurs, messagères d’une symbolique forte. Faire livrer un bouquet, une couronne ou une gerbe de fleurs… Autant de gestes appréciables de la part d’un invité.
Inviter les convives
L’invitation des convives pose immédiatement plusieurs questions. Voici de quoi y répondre :
- Qui inviter ? Pensez bien sûr à la famille proche et aux amis, mais aussi, le cas échéant, aux collègues de travail et aux connaissances du défunt. Tout dépend de si vous préférez une cérémonie intime, ou plus vaste.
- Comment les inviter ? Vous pouvez envoyer des invitations écrites ou par téléphone. Il est également possible de publier une annonce dans le journal local pour informer la communauté. On parle alors d’avis de décès.
- Quand les inviter ? Essayez d’envoyer les invitations au moins quelques jours avant la cérémonie, mais gardez à l’esprit que certains invités peuvent se trouver en dehors de la ville ou du pays. De plus, si vous comptez inviter beaucoup de gens, acceptez qu’il soit difficile de pouvoir réunir tout le monde.
- Comment fournir les détails ? Dans l’invitation, pensez à indiquer la date, l’heure et le lieu de la cérémonie ainsi que les détails de son déroulement.
Certains invités entretenaient sans doute des relations proches avec le défunt. Dans le doute veillez toujours à faire preuve de tact, de sensibilité et d’empathie lors de l’annonce du décès.
Chapitre 5 : La crémation, un adieu à l’enveloppe charnelle
Vous vous êtes assuré de fixer une date pour la cérémonie qui soit accessible au plus grand nombre, et vous êtes au clair quant au déroulement de cette dernière. Tous les professionnels concernés ont été contactés. A présent, il est temps de prévenir les différents cercles sociaux autour du défunt. De la cérémonie intime à la cérémonie plus large, la méthode de prise de contact reste la même.
Prévenez en priorité la famille et les amis les plus proches du défunt, pour terminer par le cercle le plus éloigné que vous souhaitez convier sur place. Voici comment vous y prendre très concrètement.
Prévenir vos contacts directs
La première sphère sociale à contacter dès que vous apprenez le décès d’un être cher est évidemment la famille. On peut étendre ce cercle aux amis les plus proches du défunt, mais dans tous les cas, veillez à annoncer la nouvelle avec tact.
Pour ce faire, sachez allier clarté et empathie. Que ce soit en direct, par téléphone ou par message (mail ou SMS), l’annonce doit être suffisamment courte. L’idée est à la fois d’éviter toute ambiguïté, mais aussi de ménager votre destinataire. Préparer votre texte en amont pourra sans doute éviter les hésitations et autres quiproquos.
Si vous souhaitez exprimer vos condoléances plus en détails, sachez qu’il existe plusieurs règles à respecter. Ces dernières varient selon que vous êtes face à face avec votre interlocuteur, ou que vous le contactez par écrit.
Bien sûr, il est préférable de contacter les êtres les plus proches du défunt de vive voix. Néanmoins, il est certaines situations où la distance est trop importante (par exemple si le défunt a de la famille à l’étranger). Le téléphone peut alors suffire pour annoncer le décès.
En outre, vous l’aurez compris, l’organisation des obsèques demande de nombreux préparatifs. Pour communiquer plus aisément avec l’ensemble des invités lors de la cérémonie d’adieux, il peut être judicieux de créer un groupe d’échange. Si Whatsapp et Messenger peuvent faire l’affaire, les plus connectés pourront préférer d’autres plateformes plus interactives comme Discord.
Envoyer un faire-part de décès
Une fois les personnes les plus proches du défunt averties, vient le temps d’informer (et d’inviter, le cas échéant) les cercles plus larges. Dans cette optique, l’idéal est d’envoyer un faire-part de décès.
Ce document formalise le décès et précise les informations importantes concernant la cérémonie, comme :
- les nom et prénom du défunt ;
- ses dates de naissance et de décès ;
- le lieu, la date et l’heure de la cérémonie ;
- d’autres détails (citation religieuse, poème, proches survivants).
Là encore, clarté et sobriété sont les deux normes à respecter pour rédiger un faire-part de décès. Cela ne vous empêchera pas de personnaliser la lettre plus bas.
Afin de vous assurer de la présence d’un maximum de vos invités, essayez d’envoyer le faire-part au plus vite. Cet envoi se fait généralement par la Poste, ou par courrier électronique.
Si vous êtes, à l’inverse, destinataire d’un faire-part de décès, partager vos condoléances avec la famille proche pourra les soutenir dans le deuil. Si vous ne trouvez pas l’inspiration ou craignez de commettre une erreur, rassurez-vous : il existe des modèles personnalisables de lettres de condoléances. Servez-vous en comme point de départ pour ensuite adapter votre message avec sincérité.
Publier un avis de décès
Enfin, si vous le souhaitez, il est possible de publier un avis de décès afin de toucher une population plus large. Ce sont notamment les journaux locaux, régionaux et nationaux ainsi que certains sites web qui permettent de relayer l’information.
Ce service est payant pour la plupart des médias, notamment selon la taille de ce dernier. N’hésitez pas à vérifier les tarifs pratiqués.
Concernant la mise en forme, celle-ci est sensiblement la même que pour le faire-part, à la différence près que chaque média aura des normes qui lui sont propres. Privilégiez donc un ton clair, digne et respectueux ; pour le reste, mieux vaut se renseigner directement auprès du média que vous souhaitez contacter.
Chapitre 6 : Gérer le corps en toute sérénité
Entre le décès du défunt et son repos en sépulture, vous devrez passer par plusieurs étapes. Selon le lieu et les conditions du décès, les modalités de transport du corps et les endroits pour le déposer peuvent varier.
Si nous ne traitons pas ici en détail des démarches administratives, notre guide des formalités de décès vous donnera absolument toutes les informations dont vous avez besoin.
Lieu de décès
Le décès peut survenir dans divers contextes et à chaque fois, les démarches à suivre sont différentes. C’est notamment le cas pour l’obtention du certificat de décès.
Voici quatre situations assez communes, et comment y réagir :
- Décès à domicile. Qu’il s’agisse du domicile personnel du défunt ou d’une résidence tierce comme un EHPAD, vous devrez contacter un médecin chargé d’établir le certificat de décès. La déclaration de décès doit alors suivre dans les 24 heures.
- Décès en milieu hospitalier. Dans un établissement de santé spécialisé, le médecin de garde est responsable de la rédaction du certificat de décès. Si le décès a lieu hors des horaires d’ouverture, la déclaration peut attendre le lendemain.
- Décès à l’étranger. C’est aux autorités locales de recevoir la déclaration de décès. Ensuite, contactez au plus vite le consulat ou l’ambassade de France pour poursuivre vos démarches selon le pays de décès.
- Décès à la suite d’un accident, d’une violence ou d’un suicide. Il revient alors à la gendarmerie ou à la police de rédiger la déclaration de décès. Vous pouvez bien sûr rester au courant de l’avancement de l’enquête et de la date de remise du corps.
Établissement de soin
Une fois le constat de décès effectué par le médecin, les personnes autorisées à prendre en charge le corps sont :
- le conjoint ou la personne avec qui le défunt vivait en couple notoire et ininterrompu depuis au moins deux ans au moment du décès ;
- à défaut, le concubin, s’il prouve qu’il vivait avec le défunt depuis au moins un an avant le décès ;
- à défaut, les enfants majeurs du défunt ;
- à défaut, les parents du défunt ;
- à défaut, les frères et sœurs du défunt ;
- à défaut, toute personne justifiant d’un mandat écrit et signé du défunt.
Pensez ensuite à contacter tous les organismes et administrations dont dépendait le défunt (banque, assurance, employeur, caisse de retraite, abonnements…).
Vous devez vous charger du corps dans les 6 jours ouvrables maximum à compter de la date de décès. Selon la réglementation de l’établissement, le délai pour récupérer les effets du défunt peut varier.
Les pompes funèbres sont ici un allié de poids. Elles pourront passer prendre la dépouille du défunt en chambre mortuaire. Aussi appelée « morgue », cette pièce est présente au sein des établissements de soin pour accueillir les corps, dans l’attente de leur transport.
Domicile
Les deux premiers réflexes à avoir lors d’un décès à domicile sont de contacter le médecin de famille pour qu’il établisse le certificat de décès, puis de trouver un service de pompes funèbres local.
C’est seulement après cela que se posera la question du transport du corps. Entretemps, vous disposez de 24 heures pour effectuer la déclaration de décès.
Pour des raisons sanitaires, le corps devra être transporté dans une chambre funéraire. Malgré cela, la dépouille peut rester au domicile pendant un maximum de deux jours.
Les pompes funèbres peuvent se rendre directement à domicile pour placer le corps du défunt en chambre funéraire.
Voie publique
Le décès d’un individu sur la voie publique représente un cas particulier. Ici, le premier service à contacter est le service d’urgence, soit le SAMU (15 ou 112).
Si vous êtes témoin sur place, veillez alors à ne pas toucher le corps, encore moins à le déplacer.
En parallèle, appelez la police ou la gendarmerie. Ces derniers prendront la situation en charge et feront venir un médecin légiste sur place, qui établira le certificat de décès.
Selon les circonstances du décès, le corps pourra être transporté soit à la morgue, soit (si les causes du décès sont incertaines) dans un institut médico-légal. Cette dernière option permettra de mener une autopsie détaillée, et est aussi envisageable sur demande des proches ou de la famille.
Transporter le corps
Vers le crématorium / funérarium
Que votre choix se tourne vers la crémation ou vers l’inhumation, l’entreprise de pompes funèbres se charge de transporter le corps. Elle gère du même coup toutes les formalités liées à ce transfert, comme l’autorisation de transport. Le respect des normes sanitaires est également une de ses priorités.
Il est parfois possible d’accompagner ce transport, ainsi que de personnaliser le cortège avec des décorations florales et accessoires. Ces décisions, ainsi que la distance parcourue, le type de véhicule et les autres services fournis, pèseront sur la tarification.
Vers le cimetière
Depuis le lieu de cérémonie jusqu’au cimetière, ce trajet est le dernier dans l’ensemble du processus funéraire. Là encore, les pompes funèbres s’occupent de tout et fournissent le corbillard (dont le modèle est d’ailleurs personnalisable).
À ce stade, le permis d’inhumer fourni par la mairie et le certificat de décès sont nécessaires pour procéder au cortège funéraire. Il en va de même pour le respect des normes sanitaires par le service de pompes funèbres.
Ce cortège est souvent suivi par les proches du défunt, et conduit par un maître de cérémonie. Présence de porteurs du cercueil, diffusion d’une musique : ces prestations supplémentaires peuvent être gérées par les pompes funèbres.
Déposer le corps avant les obsèques
Avant que ne vienne la cérémonie des obsèques, le corps peut reposer dans divers lieux dédiés à l’accueillir dans les meilleures conditions.
Pour permettre à la famille de se recueillir sereinement, et au corps d’être préparé pour les obsèques, deux solutions principales : la chambre mortuaire, et la chambre funéraire (ou funérarium).
Chambre mortuaire
Plus adaptée aux soins post mortem qu’au recueillement, la chambre mortuaire est une pièce dédiée à recevoir les corps au sein d’un établissement de santé. Si son accès est gratuit pendant 3 jours pour les personnes décédées sur place, chaque jour supplémentaire est payant. Pensez à vous renseigner auprès de l’établissement concerné sur sa tarification.
Chambre funéraire (ou funérarium)
Les termes de chambre funéraire et de funérarium désignent la même chose, c’est-à-dire un complexe composé de plusieurs salles et dédié au deuil. On y trouve notamment un ou plusieurs salons de réception pour accueillir les familles endeuillées. En outre, la chambre froide permet de conserver le corps à une température qui ralentit le processus de décomposition.
Ce lieu symbolique permet de rendre hommage au défunt dans le calme, en l’attente de la cérémonie d’adieu, le jour des obsèques. Dans cette optique, la chambre funéraire peut être décorée de manière personnalisée et accueillir une cérémonie, en respect cependant de restrictions éventuelles.
Notez bien les horaires d’ouverture du funérarium avant de vous rendre sur place. La durée maximale de séjour est généralement fixée à 6 jours.
C’est en ce lieu que peut aussi avoir lieu la mise en bière. Celle-ci se passe souvent au dernier moment, afin de laisser aux familles l’occasion de faire leurs adieux jusqu’aux derniers instants. Toutefois, le processus en lui-même se fait en l’absence de proches, et est pris en charge par des professionnels.
Pour faire admettre le corps en chambre funéraire, il est nécessaire de fournir notamment le certificat de décès, ainsi que l’autorisation de fermeture du cercueil. Pour autant, d’autres documents peuvent vous être demandés.
Crématorium
Alternative au funérarium de plus en plus populaire, le crématorium représente à la fois un lieu pour l’incinération du défunt, et un lieu de recueillement pour la famille.
La plupart du temps gérés par le service publique, on trouve plus de 200 crématoriums en France dont les tarifs sont définis lors du conseil municipal.
De la même manière que les chambres funéraires, le complexe des crématoriums se compose également de salons de réception pour les familles. Il possède bien évidemment un four crématoire, et peut accueillir le plus souvent certains dispositifs audio et vidéo sur demande de la clientèle.
Olivier Silberberg
Avec plusieurs centaines de contenus à son actif en tant que Rédacteur web pour Syntax Finance et Rédacteur en chef de Kondoléances, Olivier Silberberg est diplômé du Master de Commerce de l'ESC Pau. Il est également praticien en hypnose et se passionne pour les sciences humaines.
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